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Les mauvaises habitudes en ligne qui mettent en danger votre sécurité numérique

Henry Fiti 25 August 2025
Les mauvaises habitudes en ligne qui mettent en danger votre sécurité numérique

En 2024, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a enregistré 5 629 violations de données personnelles, soit une augmentation de 20 % par rapport à 2023. Certaines de ces attaques ont touché des millions de personnes, comme la fuite massive de France Travail (43 millions d’enregistrements exposés).

Ces chiffres montrent une réalité que malgré une législation solide (RGPD, contrôles de l’ANSSI, obligations des entreprises), le maillon le plus faible reste souvent l’utilisateur lui-même. Mauvais mots de passe, absence de mises à jour, excès de partage sur les réseaux sociaux… autant de comportements quotidiens qui ouvrent la porte aux cybercriminels.

Cet article revient sur les mauvaises habitudes en ligne les plus répandues et propose des solutions simples pour renforcer votre sécurité numérique.



1. Les mots de passe réutilisés (une erreur fatale)


Un mot de passe est une clé d’accès numérique. Lorsqu’il est faible ou réutilisé sur plusieurs services, il devient une cible facile pour les pirates.

En 2024, les mots de passe les plus utilisés en France par exemple, restent des classiques comme “123456” ou “azerty”, selon le Blog du Modérateur. Plus grave encore : beaucoup d’utilisateurs réemploient le même mot de passe sur plusieurs comptes (banque, email, réseaux sociaux).

Les principaux risques liés à la réutilisation des mots de passe sont d’abord le piratage en chaîne, car si un seul compte est compromis, il peut servir de clé d’accès à tous les autres utilisant le même code. À cela s’ajoute le danger des fraudes bancaires, la Fédération bancaire française (FBF) révélant que 57 % des Français ont déjà été victimes ou au moins ciblés par une tentative de fraude liée à leurs données de paiement.

Pour limiter les risques, il est recommandé de créer des mots de passe uniques, longs et difficiles à deviner, d’utiliser un gestionnaire de mots de passe afin de les stocker en toute sécurité, et de changer régulièrement les codes d’accès les plus sensibles, comme ceux liés à la banque ou à la messagerie.



2. L’authentification à deux facteurs (2FA) (un bouclier trop ignoré)


La 2FA est une couche de sécurité supplémentaire qui combine deux éléments :

• Ce que vous savez (mot de passe).

• Ce que vous possédez (téléphone, clé de sécurité, application génératrice de codes).

Seulement 46 % des Français utilisent la 2FA sur un service critique, alors que cette technologie peut bloquer jusqu’à 96 % des attaques de phishing, selon la Guardia School.

Si beaucoup d’internautes hésitent encore à activer l’authentification à deux facteurs, c’est principalement parce qu’ils ont l’impression que cela fait perdre du temps et qu’ils préfèrent privilégier la rapidité, notamment en s’inscrivant sur des plateformes qui évitent les procédures de vérification jugées contraignantes.

Solutions :

• Activer la 2FA sur tous les comptes importants (banque, email, réseaux sociaux).

• Privilégier les applications génératrices de codes (TOTP) ou les clés de sécurité plutôt que le SMS (moins sûr).



3. Les mises à jour ignorées et le Wi-Fi public (une combinaison explosive)


L’ANSSI a recensé en 2024 plus de 4 386 incidents, souvent liés à des logiciels non mis à jour. Les pirates exploitent ces failles connues pour diffuser des malwares.

Se connecter à un Wi-Fi public, comme ceux des cafés, gares ou aéroports, expose fortement aux attaques dites “man in the middle”, qui permettent à un pirate d’intercepter mots de passe, cookies ou informations bancaires. Même un seul appareil non protégé peut ainsi être infecté en quelques minutes seulement.

Bonnes pratiques

• Mettre à jour régulièrement son système et ses applications.

• Éviter les connexions sensibles sur Wi-Fi public (banque, achats en ligne).

• Utiliser un VPN fiable pour chiffrer ses communications.



4. Réseaux sociaux : l’excès de partage, un cadeau aux escrocs


En France, 78 % de la population est active sur les réseaux sociaux, avec une moyenne de 1 h 48 min par jour. Les 18-24 ans partagent souvent publiquement leurs activités quotidiennes.

Risques

Ingénierie sociale : les pirates croisent les infos publiques (voyages, noms d’animaux, restaurants) pour deviner des réponses de sécurité.

Phishing ciblé : en personnalisant leurs attaques, les fraudeurs augmentent leurs chances de tromper la victime.

Bonnes pratiques

• Restreindre la visibilité de ses publications.

• Désactiver les tags automatiques.

• Éviter de partager en temps réel ses déplacements.



5. Téléchargements et streaming douteux (le piège invisible)


Selon l’Arcom, 18 % des Français continuent d’utiliser des plateformes IPTV ou de streaming illégales. Ces sites diffusent souvent des malwares cachés dans des extensions, pop-ups ou logiciels gratuits.

Risques

• Installation de ransomwares et adwares.

• Prise de contrôle complète du système.

Bonnes pratiques

• Télécharger uniquement via des sources officielles (Google Play, App Store, sites officiels).

• Vérifier l’empreinte numérique (hachage) d’un fichier si possible.

• Utiliser des outils de détection d’activités suspectes (antibotnet).

• Mettre en place une sauvegarde régulière (règle 3-2-1) avec chiffrement :

• 3 copies des données,

• 2 supports différents,

• 1 copie hors domicile (cloud ou disque externe).



Conclusion


La cybersécurité n’est pas qu’une affaire de technologies avancées, c’est surtout une question de comportement quotidien. Chaque internaute peut réduire considérablement les risques en :

• Utilisant des mots de passe uniques et sécurisés.

• Activant la 2FA.

• Mettant à jour ses appareils.

• Se protégeant sur les réseaux publics.

• Limitant le partage d’informations personnelles.

• Téléchargeant uniquement depuis des sources fiables et en sauvegardant régulièrement ses données.

👉 En résumé : la sécurité numérique repose moins sur des “gadgets” compliqués que sur des habitudes responsables et simples à appliquer.

Henry Fiti

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